Test Borderlands 2


Oubliez les promenades bucoliques dans la Tyrie de Guild Wars 2, les retrouvailles avec la Pandore de Borderlands 2 vont se faire dans la violence et l’humour…

Scénario
Très franchement l’intérêt du jeu est loin d’être concentré dans son scénario, qui est plus là pour faire office de prétexte  à la dézingue plutôt que pour vous pousser corps et âme dans la lutte pour un Pandore opprimé.
Dans ce second opus, Beau Jack, le directeur d’Hyperion corp. lève une armée pour prendre le contrôle du monde  (c’est du jamais vu, hein ?) et vous, en tant que membre de l’Arche vous devrez l’en empêcher.
Bon alors le pitch ne donne clairement pas envie, mais l’univers est si barré et si drôle que c’est avec un plaisir coupable que l’on s’abandonnera à ne pas réfléchir et à éclater de rire devant l’humour gras et sadique du jeu, souvent porté par le fameux Clap-Trap. 

Graphisme
Bénéficiant toujours du cell shading et d’un style graphique un peu comics, le tout reste très agréable à regarder tout en se mariant parfaitement avec l’esprit décalé du jeu.
Certaines textures manquent de soins, mais le design et la modélisation volontairement grossière fondent avec adresse ces petites erreurs dans le décor.
En ce qui concerne le design d’ailleurs, tout est cohérent et fort sympathique, pour ma part j’aime beaucoup ce côté presque cartoon qui tranche carrément avec le coté violent.
L’univers western post-apocalyptique, non sans parfois faire penser à un gentil Mad Max, est bien réussi et l’on s’y plonge avec plaisir même si le monde manque un peu de  "vie".
Certes ce n’est pas la finesse d’un Crysis, mais le but étant ici de s’amuser, le défi technique n’était de toute manière pas bienvenue.
On regrettera cependant les temps de chargements (relativement rare), plus vraiment à l’ordre du jour dans les jeux open world.

Jouabilité
Le jeu maitrise très bien son aspect FPS, les gunfights son cool, l’intelligence artificiel bien gérée, et la difficulté est bien dosée (ca fait tellement plaisir de mourir parfois…), rien à redire de ce côté-là. Un petit truc que j’ai particulièrement aimé c’est de voir que les monstres et les humains PNJ peuvent s’attaquer les uns les autres ce qui donne à votre arrivé un joyeux souk !
Le coté RPG est loin d’être mauvais, cependant l’interface pas vraiment intuitive rends la gestion du personnage, et de son inventaire un peu brouillonne.
La présence de défis à remplir pour obtenir de quoi améliorer son personnage rend la chose complètement addictive.
Les parties en véhicule sont quant à elles jouissives, c’est bourrin à souhait, ça saute dans tous les sens, ça dérape, bref que du bonheur, on en demandait pas tant (et quand je vous dis que ça fait subtilement penser à Mad Max, ceci prend tout son sens !) alors certes la jouabilité sur véhicule n’est pas parfaite, mais le reste est tellement plaisant que l’on s’y fait…
Contrairement au premier opus pratiquement tout est customisable, y compris l’aspect du personnage et des véhicules.
Vous aurez le choix entre 4 personnages avec chacun une compétence propre, le Défourailleur (celui que j’ai choisis), qui en mode furie peut porter deux armes à la fois ; l’Assassin, une sorte d’espion pouvant devenir invisible; le Commando, qui peut poser une tourelle; et enfin la Sirène qui a le pouvoir immobiliser les ennemis et healer les alliés.

Bande Son
Les bruitages sont efficaces sans (malheureusement ?) trop en faire, et les doublages VF sont de bonne qualité, et certains dialogues à la limite de l’obscénité sont savoureux !
La BO reste dans l’esprit du jeu, mais rien qui casse un fusible au Clap-Trap!

Durée de vie
Avec des tonnes de quêtes, et de défis, et une bien étendue, vous aurez de quoi vous occuper. On peut seulement regretter les quêtes un peu simplistes qui ne sont pas dynamisés par un scénario trop basique…
On passera des heures à tenter d’améliorer encore et toujours son perso, et de trouver les meilleurs armes.
Les  heures de jeu et de fun ne viendront donc pas à manquer, surtout grâce au multi et à la coop !

Bref
C’est bourrin, sadique, vulgaire, immoral mais fichtre que c’est bon! On joue comme un bon vivant, on savoure le jeu comme un rubicond qui s’engraisse d’une bonne tablée. Et malgré quelques petits défauts pas bien méchants, Borderlands 2 botte le cul au sérieux des FPS aseptisés!
Après une bonne partie on a juste envie de se lever et d’éructer à la gloire des développeurs!
Et de mon avis, cette licence mériterait même un MMO!


17/20


                                                                

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