Critique Godzilla 2014 et rencontre avec Gareth Edwards

Synopsis
En 1999, Sandra et Joe Brody, deux scientifiques travaillent sur un site de centrale nucléaire au Japon. Joe détecte plusieurs anomalies sismiques incohérentes avec les habituels tremblement de terre. Il ne faut que quelques heures pour que le site tombe en ruine...
Quinze ans plus tard, la zone du sinistre est sous quarantaine... Joe ne croie toujours pas à la cause de l'incident nucléaire ou naturel. C'est autre chose pour lui... Tout le monde le croit fou, même Ford son fils. Pourtant Joe détecte les mêmes signes avant-coureurs obervés quinze ans auparavant et son instinct lui dicte que cette fois-ci, ce sera bien pire...

Critique
Si vous vous attendiez à un bête remake de Godzilla 1999 de Roland Emmerich, passez votre chemin! Gareth Edwards qui réalise son premier gros blockbuster propose une version nettement plus intéressante. 
Le point de vue adopté est celui d'un "humain" avec une véritable enquête sur les suites d'événements étranges qui ont lieu. La tension est toujours palpable C'est un véritable coup de génie de la part du réal qui tease en permanence et joue avec les nerfs des spectateurs en montrant des aperçus par les informations qui passent à la télé, un hélicoptère en mission, des portes d'un abri qui se ferment... Résultat des courses: la curiosité est maintenue en permanence et lorsque l'on voit enfin l'affrontement final, c'est vraiment l'éclate et on l'apprécie!

Les effets spéciaux sont vraiment magnifiques, du grand spectacle! La scène de parachutage que l'on peut apercevoir pendant la bande-annonce est tout simplement épique! Une vraie claque cinématographique qui vous accroche aux trips!
La ville délabrée au Japon est également très réussite qui fera penser à Crysis 3 pour les gamers.
Comme tout bon film de science-fiction, une attention particulière est attachée au réalisme paradoxalement. On a vraiment une impression permanente que l'ensemble des actions militaires ou civils seraient exactement les même en cas de catastrophe.
On sent en permanence une volonté de travailler chaque cadrage avec des petits effets sympathiques.

Si on a un vrai suspens avec de supers effets spéciaux, il y a quelques petites défauts. En ce qui concerne la 3D, elle est franchement dispensable. La taille de Godzilla semble parfois différente de scène en scène. Parfois le monstre semble démesuré lorsque l'on aperçoit un pied ou une queue... Par moment, il sera plus petit qu'un bulding.
J'ai regretté que le personnage de Joe Brody ne soit pas plus développé, il est pourtant bien posé et interprété avec beaucoup de charisme par Bryan Cranston.

Ce n'est pas tous les jours que ça arrive pour un remake mais Godzilla 2014 est une vraie réussite! On a un vrai suspens maitenu tout le long du film avec des effets spéciaux de ouf qui assurent le spectacle. A voir au cinéma assurément!


18/20


J'ai eu le plaisir (et surtout la chance) de pouvoir rencontrer le réalisateur avec Gareth Edwards une assemblée de blogueurs et journalistes. 
Si vous ne connaissiez pas ce chouette type, c'est parce qu'il n'a que finalement très peu d'expérience mais il a réalisé le film Monsters avec un budget dérisoire et des effets spéciaux réalisés sur son portable! Pas mal non? Il a avoué que finalement, la gestion n'était pas si différente entre les deux films à part la pression et l'attente des spectateurs!
Contrairement aux superhéros à la mode ne ce moment, le réalisateur considère qu'il y a nettement plus de souplesse au niveau des possibilités. C'est ainsi qu'il affirme sa volonter de proposer une vision nouvelle du monstre qu'il a vu à travers les films quand il était jeune.
Il a adopté une vision à taille humaine en mettant en avant la nature de vouloir tout contrôler.
Godzilla 2014 est également bourré de références qu'il vous appartiendra de découvrir! Souhaitant respecter les origines du monstre, Gareth a voulu proposer un voyage du Japon aux USA aux spectateurs.
En ce qui concerne le choix du casting, c'est assez surprenant. Il ne pensait même pas pouvoir travailler avec Juliette Binoche. Concernant Bryan Cranston, si il l'a choisi c'est tout simplement parce qu'il l'a trouvé génial dans Breaking Bad. Gareth a pris particulièrement plaisir à travailler avec le compositeur Alexandre Desplat qui n'hésite pas à retravailler tel ou tel scène de A à Z tout en restant agréable, allant jusqu'à le qualifier de John Williams de notre génération.
En ce qui concerne un éventuel Godzilla 2, le réalisateur est resté humble puisqu'il serait présomptueux de penser à une suite sachant qu'on ne connaît pas le succès du premier. De plus, il préfère penser son film sans suite pour pouvoir proposer une meilleure expérience au spectateur. Il tient à ce qu'il éprouve des émotions, soit amené à réfléchir, à se poser des questions...
Si seulement tous les réalisateurs pensaient comme ça!
                                 

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1 commentaires:

  1. Une chose ma un peux déçu c'est l'absence du thème original... J'ai trouver ça un peux dommage. Mais bon même sans le thème original ce film reste un grand Godzilla et même le meilleur à ce jour =)

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