Critique Délivre Nous du Mal et à la rencontre de Scott Derrickson et Eric Bana

Synopsis
Ralph Sarchie est un vétéran de l'unité spéciale de la police de New-York. Il sillonne les rues de nuit avec son jeune coéquipier Butler. Ralph tombe sur un cas hors norme qui va mettre ses nerfs à rude épreuve!

Critique
L'ambiance résolument sombre et réaliste à la fois nous plonge directement dans l'ambiance. L'enquête est amenée intelligemment comme a déjà pu le faire le réalisateur Scott Derrickson sur Sinister.
Le suspens est maintenu tout en gardant un excellent rythme digne d'un thriller.
Le rôle de flic blasé colle parfaitement à la peau d'Eric Bana accompagné de Joel McHale qui joue à merveille son rôle de jeune flic qui en veut, son personnage n'est malheureusement pas assez mis en avant.

Le réalisateur flirte habillement entre la réalité et le mystique, ce qui apporte une certaine crédibilité... pendant les trois premiers quarts du film! Le dernier nous plonge complètement dans les clichés de l'exorcisme tout en étant prévisible à souhait. Cela gâche malheureusement toutes les bonnes bases qui étaient posées avec brio.
Sans surprise le personnage de Ralph est amené à rencontré un bon vieux padre, avec passé torturé mais la gueule d'ange d'Edgar Ramírez ne convient pas au personnage. Cela fait perdre de la crédibilité au film.

Après un excellent démarrage, Délivre nous du Mal peine à conclure avec une fin digne des nanars du genre. Il n'empêche que les bases posées dans un premier temps valent quand même le détour. A voir au cinéma pour se plonger dans l'ambiance d'une salle obscure... ou à la maison toute lumière éteinte!


14/20

A peine le film terminé, le réalisateur Scott Derrickson (réalisateur du prochain Docteur Strange!) est arrivée dans salle. Il nous dit qu'il est venu avec un ami. L'ami arrive, blogueurs et journalistes applaudissent. Je me dis que c'est un peu bête d'applaudir l'ami que l'on ne connaît pas avant de réaliser qu'Eric Bana en personne est venu présenté le film!

Scott Derrickson connaît le vrai Ralph Sarchie depuis des années. Délivre nous du Mal mixe en fait plusieurs de ces histoires et reste donc purement fictionnelle. Ralph a d'ailleurs participé au film en tant que conseiller, Bana et Scott ont pu voir ces vidéos tournées sur le terrain et certaines étaient vraiment "très dérangeantes". Quand on demande au réalisateur et à l'acteur si ils croient à ce genre de chose, ils nous répondent qu'un tas de choses restent inexpliquées et que le film leur aura apporté une certaine ouverture d'esprit (Bana surtout puisque Derrickson est habitué au genre).

Certaines scènes ont été tournées avec du véritable Super 8 (et non via un traitement post-production), le réalisateur y attache une importance toute particulière, la qualité image étant inégalable selon lui. Il faut avouer que ce format colle parfaitement aux films d'épouvante.
Le film peut être vu également comme une cinglante critique contre la guerre en Irak puisqu'il met en avant trois marines américain qui pètent un câble. Les possessions peuvent être donc vues au second degrés comme un syndrome de guerre post-traumatique, ce qui appuie la volonté du réalisateur de donner une ambiance réaliste dans un premier temps.
Pour info, rien d'étrange se déroule sur le lieu du tournage. {#}

A la sortie de la salle de Sony (4K et THX bitches!), j'ai eu la chance de pouvoir prendre une photo avec Eric Bana! C'est la première fois d'ailleurs que je trouve qu'un acteur est aussi grand en vrai qu'il n'y paraît à l'écran.
                                                           

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