Test La Terre du Milieu : L’Ombre de la Guerre

Après le sympathique La Terre du Milieu : L'Ombre du Mordor, Monolith Productions remet le couvert avec La Terre du Milieu : L'Ombre de la Guerre

Talion est moins seul dans cette suite
Scénario
Talion et Celebrimbor ne font toujours qu'un mais ne sont pas toujours d'accord sur les méthodes et les tactiques à employer. L'elfe spectre Celebrimbor a forgé un anneau de lumière destiné à faire face à l'anneau de pouvoir de Sauron en personne. Mais Arachnée met son petit grain de sel et arrive à subtiliser l'anneau de lumière. Talion va ainsi devoir mener une guerre contre les orcs du Mordor tout en assurant la résistance des Hommes en ses terres désolées.
L'histoire de l'Ombre du Mordor est très prenante et bien écrite. Il y a en fait plusieurs scénarios qui se déroulent en parallèle de l'aventure principale. On en apprend ainsi beaucoup sur les personnages secondaires mais également sur Talion et Celebrimbor. L'ombre de la Guerre arrive à faire le lien avec la célèbre trilogie de Tolkien: Le Seigneur des Anneaux d'une manière surprenante et intelligente.
Archnée a un peu changé
Le seul petit défaut pour moi, c'est Arachnée qui quitte son enveloppe d'araignée pour nous apparaître en personnage féminin. C'est un peu poussé comme délire et ça se détache peut être un peu trop de l'univers original. Mais à part ça, on retrouve tous les bons éléments qui ont fait le charme de la Terre du Milieu: les gondoriens, des orcs, des trolls des elfs, des spectres, des créatures fantastiques... Sont en revanche aux abonnés absents les nains!

Un peu vieillot, le moteur offre de jolies claques tout de même
Graphismes
Si le moteur n'a pas fait un bon en avant énorme, on note tout de même quelques petites améliorations de-ci de-là. Mais l'énorme travail qui a été fait, c'est surtout sur l'environnement! Les studios de Monolith nous offrent un terrain de jeu gigantesque. On a le droit à cinq environnements différents accompagnés de cinq forteresses. Chaque environnement possède une identité graphique propre avec son lot de petites surprises. Les développeurs ont énormément travaillé à fournir un monde ouvert vivant. Mon coup de cœur revient à Minas Ithil, une magnifique cité gondorienne superbement modélisé. D’emblée, on est immergé et on se sent tout petit tant c'est grand!

Mais parfois, le moteur accuse le coup
Par contre, la lave fait vraiment tâche dans les décors, on a l'impression d'être revenu cinq en arrière. Cela fait tâche par rapport au travail qui a été fourni tout autour.

Certains capitaines sont vraiment classes
Les orcs, les trolls, les arches... tous les capitaines sont modélisés de manière très variée. On en fera le tour qu'au bout d'une quarantaine d'heures où l'on commence à retomber sur des modèles que l'on a déjà rencontrer. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est que l'aspect des orcs évoluent lorsqu'ils montent en grade mais également lorsque vous les tuer.

Quand tu as un mauvais chirurgien
Parfois, ils reviennent pour obtenir une revanche. C'est alors qu'on les voit tout rafistolés soit à coup de point de suture ou à coup d'attelles made in Mordor. On a donc une véritable petite histoire de rivalité qui s'établira avec les capitaines orcs sans que ce soit scénarisés pour autant.
Par contre ce qui est pénible, c'est l'introduction de chaque capitaine orcs que l'on affronte. Si c'est au début c'est marrant de les voir nous sortir le petit discours d'affrontement soigneusement préparé et varié, à force on commence à trouver ça laçant. Dites vous qu'on affronte à minima une centaine de capitaine!

Talion peut se montrer assez peu subtile
Jouabilité
La prise en main est un peu complexe mais le didacticiel vous accompagnera longtemps pour vous présenter les mécaniques du jeu.Talion a de nouveaux pouvoirs comme geler ses ennemis, se téléporter sur eux ou encore les attirer jusqu'à lui. J'ai particulièrement adorer pouvoir sauter puis viser à l'arc en même temps. Cela fige le temps tout en restant en l'air. Une attaque bien badass!

Rejoins moi, j'ai des bonbons et des licornes
Il est possible de convertir chaque orcs et créature du jeu. On peut ainsi lever rapidement une petite armée en s'infiltrant discrétement. Si la furtivité est à privilégié dans un premier temps, on peu y aller vraiment bourrin à condition d'avoir monter suffisamment en niveau.

Un Talion sur mesure s'il vous plaît
Chaque attaque de Talion est à débloquer à coup de level up et chaque attaque est améliorable avec trois options possibles. Autant dire que le build du personnage est ultra-personnalisé! Monolith Productions a compris que les joueurs en avait un peu marre de passer leur temps à courir lentement. Ils ont donc booster à fond la course de Talion. C'est une "course spectrale" qui n'est pas sans rappeler un certain Prototype. On peut grimper partout n'importe comment quand on veut où l'on veut.

On peut également améliorer ses armes (épée, dague, arc et anneau) en lootant des armes plus puissantes sur le terrain mais également avec des gemmes qui confèrent des avantages spécifiques. On est encore un cran au dessus niveau personnalisation.
Sur les cartes, on pourra déverrouiller des "Haedir" qui permettent de regarder comme dans un télescope et de dévoiler les emplacements notables du terrain. (Missions secondaires, cachettes, etc...). Une mécanique déjà vu dans un certain Dragon Age Inquisition.

Il ne faut sous-estimer aucun capitaine
Parlons maintenant du système du Nemesis 2.0. On a une armée d'orcs avec des capitaines à leur tête. Vous avez la possibilité de les dégommer un par un mais surtout de pouvoir les convertir à votre cause. Ainsi vous arriverez à attaquer plus facilement le chef de la forteresse que vous attaquer. Les capitaines rattachés à même la forteresse sont associés à des bonus de défense. Concrètement, vous pouvez attaquer la forteresse rapidement mais plus vous aurez de capitaines ennemis présents dans la forteresse, plus aurez une difficultés de jeu élevés. En effet, les capitaines permettront à la forteresse d'avoir des armes de défenses supplémentaires et seront accompagnés de gardes du corps. Si il est possible de bourriner comme un dingue, il vaut mieux avoir préparer le terrain auparavant. La difficulté, surtout au début, est assez élevé. On évite de se frotter trop rapidement à l'ennemi d'autant plus que si vous mourrez, le niveau de l'orc qui vous a tué augmente!

A l'assaut! (oui il est tout seul en face)
Les capitaines peuvent vous trahir. Plusieurs facteurs viennent en jeu: si vous avez tuer leur frère de guerre, si vous les avez laisser à l'agonie sur le champ de bataille, etc... A l'inverse, les capitaines peuvent vous sauver d'une mort certaine! Il faudra désigner un garde du corps pour cela.
L'armée orcs est un gros bordel. Il faut donc savoir choisir ses compagnons d'armes avec soin car certaines races d'orc ne s'entendent pas bien entre elles. Parfois, vous partirez en mission d’assassinat avec un commando qui s'attaque entre eux!

Une bonne forteresse est une forteresse conquise
Les phases d'assauts de la forteresses sont vraiment fun à jouer tout comme les phases de défense, bien qu'un peu plus difficiles. Mais ce système est utiliser et réutiliser à outrance dans le dernier chapitre du jeu à vous en dégoûter! On se tape à minima 20 phases de défenses et si on on perd une forteresse, il faut la reconquérir, portant ainsi la possibilité d'avoir 40 phases de défenses puis d'attaques de forteresses! J'ai adoré le jeu jusqu'à ce moment là... Le dernier chapitre n'a aucun intérêt à part allonger la durée de vie artificiellement. Un vrai purgatoire qui vous permettra pourtant d'accéder à la cinématique finale qui vaut le coup.

Les nazguls vous mèneront la vie dure
Bande-son
Tout simplement magnifique! Rien que le main theme du menu est juste magnifique! Garry Schyman et Nathan Grigg ont fait un travail tout à fait remarquable qui colle parfaitement à l'univers du jeu. La B.O est vraiment fournie (plus de 47 titres!) qui permet ainsi de s'immerger différemment dans chaque lieu de L'Ombre de la Guerre. Il y a également de nombreux thèmes dédiés aux personnages mais également aux capitaines orcs en fonction de leur nom!

Salut le Balrog!
Durée de vie
On en a pour 70 heures de jeu en incluant une vingtaine d'heures à défendre à attaquer des forteresses. Ce qui est franchement une belle durée de vie. On peut aussi attaquer des forteresses des joueurs ou venger leur mort. Ces activités sont proposés spontanément sur la carte mais franchement le solo suffit déjà à monter au niveau maximum. Il y a des loots box qui permettent d'avoir des armes ou encore des capitaines orcs. On peut les utiliser avec l'argent in-game obtenu avec les missions ou en décraftant des armes. Il n'est absolument pas nécessaires de dépenser de l'argent supplémentaires. C'est une possibilité destinée aux joueurs qui veulent terminer le jeu nettement plus vite. Mais bon acheter des capitaines qui peuvent vous trahir me semble stupide... Il vaut mieux investir des loots boxes d'armes.

La seule elfe du Mordor
Bref
La Terre du Milieu : L'Ombre de la Guerre est vraiment un bon jeu! Il aurait pu être très bon si le chapitre IV n'avait pas été une purge sans nom à vous en dégoûter du système d'attaque et de défense des forteresses qui apporte pourtant un vrai plus au jeu. On apprécie en tout cas le lien qui est fait avec Le Seigneur des Anneaux, le superbe monde ouvert et une durée de vite importante.


16/20
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