Critique Galveston

Synopsis
1988- Roy est chez le médecin. Les radios révèlent une petite tâche sur ses poumons... Il se sait condamner et pourtant il part en mission pour son malfrat de boss. Elle tourne mal mais il rencontre Raquel, une jeune prostituée. Tous les deux vont fuir vers la ville de Galveston à la recherche d'une fin paisible pour l'un et d'un nouveau départ pour l'autre.

Critique
C'est Mélanie Laurent qui est derrière la caméra et l'histoire est basée sur une oeuvre de Nic Pizzolatto. Le temps est pris pour construire les personnages de Roy et Raquel dont on ne  sait rien. On joue ainsi avec la curiosité du spectateur en particulier avec le personnage de Raquel incarnée par une Elle Fanning qui a un jeu intense. On s'attache à ce bourru de Roy incarné par Ben Foster qui essaie de faire les choses bien.
Le rythme général est assez lent mais cela permet de renforcer et donner un véritable impact émotionnel aux quelques scènes d'action viennent nous mettre une claque.

La photographie est soignée jouant avec les lumières. On passe de quelques moments de bonheur avec des scènes ensoleillées pour replonger dans l'ombre pour les moments plus tragiques. Galveston se veut réaliste, choquant et même ironique... Donnant ainsi à l'expression "life is a bitch" tout son sens. Le scénario nous offre de sacrées révélations qui donnent toute son intensité au film en général.

Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler mais Galveston est un bon film qui plaira forcément aux amateurs de True Detective. L'ambiance et le rythme sont similaires mais le sujet est tout autre. Intense, le film prend aux tripes.


16/20
Partager sur Google Plus
    Commenter via Google
    Commenter via Facebook

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Une envie de réagir? Fais toi plaisir!