Critique: Lone Ranger, Naissance d'un héros (ou presque)

La master-class
Le 24 juillet dernier, nous étions conviés à l’avant-première de Lone Ranger à l’UGC Normandie des Champs Elysées. Avant la diffusion du film, le producteur Jerry Bruckheimer, le réalisateur Gore Verbinski et l’acteur principal Armie Hammer étaient venues sur scène nous présenter le dernier blockbuster made in Disney. 
Annoncée comme étant une masterclass avec l’équipe du film, celle-ci ne s’est plutôt contentée d’une apparition rapide de 15 minutes. Juste le temps nécessaire pour nous parler vite fait du pourquoi Gore Verbinski a voulu faire le film (parce qu’il en avait envie), du pourquoi Armie Hammer avait accepté le rôle (Bah parce que ça rapporte des sous-sous, que depuis son apparition dans The Social Network, il n’a rien de fait de fou… Ah si, et parce que pour lui, le Lone Ranger est ancré dans la culture américaine, et que… bah voilà, c’est tout). 


Et enfin, juste le temps de faire un petit coucou à un grand coach d’une grosse équipe de basket américaine (désolé, je ne me souvient plus de laquelle) avant que celui-ci ne parte avant même le début du film (alors qu’il était confortablement installé parmi les spectateurs… Bref, masterclass de folie quoi !
Mais avant de vous en dire plus sur le film, retour sur le synopsis !

Synopsis
Tonto, le guerrier indien, raconte comment John Reid, un ancien défenseur de la loi, est devenu un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption.

Pour commencer, sachez que Johnny Depp incarne ici un rôle toooooootalement différent de celui qu’il avait dans Pirates des Caraïbes… Je déconne. Mimiques similaires, postures similaires, répliques à la limite du plagiat, ça en devient agaçant au bout de 20 minutes de film. Heureusement pour nous, il n’est pas le personnage principal du film. 
Non, le rôle principal a été attribué à Armie Hammer. Ce nom ne vous dit rien ? Mais si, c’était un des frères riches et relou de The Social Network (super film by the way). Ha voilà, je savais que ça vous reviendrait. 
Dans Lone Ranger, Mr Hammer incarne donc LE Lone Ranger, le personnage principal du film. Le gentil qui devient un peu méchant, mais en fait il est trop gentil. Au casting on retrouve aussi William Fichtner (Prison Break, En pleine Tempête…), qui incarne à merveille le méchant du film, Butch Cavendish
Citons aussi Barry Pepper (que l’on a pu voir dans True Grit), Ruth Wilson (qui ne sert à rien, et qui n’est pas très belle…) et enfin la grande Helena Bonham Carter, qui ne sert, mais absolument à rien du tout ! Et pourtant elle est sur l’affiche ! Mais non, on la voit à tout casser 10 minutes (pendant ces 2h30 de film qui paraissent bien longues au bout d’un moment).

Allez, pour en revenir au film, comme dit précédemment, celui-ci dure un bon 2h30… et pour le coup c’est bien long, et ses longueurs se font un peu trop sentir. Pourtant le film n’en est pas si mauvais pour autant, on passe plutôt un agréable moment, avec quelques moments drôles (mais pas tant que ça non plus), des scènes d’actions plutôt impressionnantes, il faut le reconnaître
D’autant plus que celle-ci sont soutenues par la musique du grand Hans Zimmer. Et je dois vous avouer que la fin du film sur le train (je n’en dirais pas plus), avec la musique… C’est assez spectaculaire et assez grisant.
Mais le gros défaut du film malheureusement, c’est sa trop grande ressemblance avec un Pirates des Caraïbes. Car oui, même réalisateur, même producteur, et même acteur… forcément, ça n’innove pas des masses. On se retrouve dans des situations quasi-similaires, un parcours et une relation entre les personnages quasi-identique… On aurait aimé un peu de neuf dans tout cela. Par contre, un plus et un contre à la fois, le film est par moment un peu violent, ce qui ne m’a pas déplu et soulève un peu plus le réalisme, mais pour un film estampillé Disney, ça le fait pas….

Pour conclure, le Blockbuster Disney de l’été pourra plaire à certains pour son coté, je me répète, Pirates des Caraïbes, mais il pourra déplaire aussi à pas mal de monde pour son coté, je me répète, un peu trop Pirates des Caraïbes (et un peu trop long aussi).


12/20


Merci à Ludovic alias 815!
                                                      

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