Annabelle, le film qui fait peur à sa manière

Synopsis
Avant The Conjuring, il y avait Annabelle, la poupée terrifiante. Résultat d'une expérience occulte qui frappe toute une famille... Tout a commencé lorsque John ramène à sa collectionneuse de femme une poupée rarissime. Ce jour là, des gens s'introduisent également dans la maison des voisins. Ce jour là, tout bascule...

Synospsis
J'avais adoré The Conjuring: Les Dossiers Warren grâce à un scénario efficace alliait une mise en scène maîtrisée qui garde en haleine tout le long. Avec Annabelle, c'est autre chose...
Prenons un peu de recul: faire un film tout autour d'une poupée immobile (elle cligne même pas des yeux cette c****!), c'est un défi. Faire ce film avec un budget de 5 millions de dollars, ça tient même de la prouesse! Ainsi je ne jetterai pas la pierre au pauvre réalisateur John R. Leonetti qui aura fait ce qu'il pouvait avec les moyens du bord. Je tiens même à le féliciter d'avoir tenu le tournage! Bravo John!
Annabelle fera faire quelques bons par effet de surprise si vous vous ne vous êtes pas endormi. Mais ce qui m'aura fait le plus peur finalement c'est son scénario digne d'un nanar télévisé qui passe à 3h du matin pour nos pauvres amis insomniaques ayant perdu leur télécommande. Tout est prévisible de A à Z et même parfois sans queue ni tête. L'évolution de la trame est illogique au point de perdre toute crédibilité... Là où The Conjuring avait marqué des points, c'était justement une approche méthodologique qui faisait monter peu à peu la pression.
Là, la pression descend et le vide s'offre à vous... Par moment, j'ai même rigolé grâce à quelques comiques de répétition. Pourtant quelques pistes ici et là auraient mérité d'être un peu plus creusées. De nombreuses questions se posent et restent sans réponses..

De base, je trouve la poupée particulièrement moche mais pas vraiment effrayante... Finalement, c'est même une autre poupée au rire satanique qui aurait mérité le rôle principal. Mais que fait la directrice de casting???
Il faut se rendre compte quand même de la tension omniprésente du film!  Mia, dont les goûts en matière de poupées sont franchement douteux, passe d'une pièce à une autre... et là OH MON DIEU! La poupée a changé de place. Mais que de suspens dis donc! Si vous êtes vraiment courageux, il y a même des appareils éléctroménagers qui s'allument tout seuls! Waou! Franchement rien qu'à l'idée de me rappeler de tout ça, j'en ai des frissons.
Annabelle on la voit pas des masses finalement et c'est bien le problème! L'histoire se centre beaucoup trop sur le couple. Ce dernier est interprété avec humour peu de crédibilité par Annabelle Wallis et Ward Horton. Leur niveau de présence à l'écran frôle le zéro absolu. A croire qu'ils sont sous anti-dépresseurs. Du coup, on a des pertes de rythme, on décroche. On en oublie parfois la poupée. Aurait elle changé de place? Oulalala, que de suspens! La paire d'acteurs est tout de même soutenu par Alfre Woodard et Tony Amendola. Leurs rôles tout à fait secondaires viennent tout de même sauver la mise pour permettre au réalisateur de se dépêtrer de ce scénario douteux.

Comment ça? Vous êtes encore là? Mais arrêtez de lire cette critique! Vous avez déjà assez perdu de temps avec ce navet. Reprenez une activité normal et profitez des autres films.


2/20

PS: aucune poupée n'a été brutalisée pendant le tournage de ce film. Pendant la rédaction de cette critique en revanche, je ne garantie rien...
                             

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2 commentaires:

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