Test Alien: Isolation, le xéno comme vous ne l'avez jamais vu

I'm back b*tches!
Dans l’espace, personne ne vous entend crier… Et dans votre chambre non plus ! L’Alien revient une énième fois en jeu vidéo, pas question cette fois ci de dégommer du monstre à la chaine, Alien: Isolation se plaçant complètement dans la lignée d’un survival horror à l’excellent  Amnesia The Dark Decent.

Un lieu emblématique de la saga
Scénario
Vous incarnez le lieutenant Amanda Ripley, la fille de Ellen Ripley (Sigourney Weaver dans Alien le film !), et vous vous retrouvez bloquée dans la station spatiale Sebastopol abandonnée (ou presque…).
Bon niveau scenario c’est d’une banalité absolu mais d’une efficacité sans faille pour ce type de jeu, tout ce que l’on veut c’est sortir de cette satanée station, alors que l’on est terrorisé par l’Alien qui rode. Fidèle à l’ecriture du film, il est souvent fait utilisation de Loi de Murphy, et même un peu, voir beaucoup trop, et c’est là le principal défaut du jeu, mais nous en reparlons dans la durée de vie…

On retrouve toute une ambiance
Graphisme
The Creative Assembly frappe fort ! C’est magnifique tant d’un point de vue graphique qu’artistique. La direction artistique à fait un fabuleux travail en respectant le design du film de Ridley Scott, c’est très bien mis en scène, les effets de lumière sont parfaitement maîtrisés et rajoutent une atmosphère encore plus oppressante au jeu. Les personnages sont plutôt bien modélisés mais une attention particulière semble avoir été apporté à l’Alien.

J’espère que rien ne va me sortir du ventre
Jouabilité
Simple et intuitive, un peu rigide elle s’avère efficace. A l’instar d’Amnesia vous pourrez (et devrez) vous cacher dans les placards, armoires et sous les tables pour échapper à votre prédateur (que vous ne pouvez pas tuer). Vous trouverez certains objets permettant d’ouvrir certaines portes, le seul intérêt étant de vous dévoiler certaine partie de la station au fur et a mesure de votre avancement. Les armes quant à elles se comptent sur les doigts de la main, tout comme les munitions, faites en bonne usage (sur les ennemis qui y sont sensibles)! Les items que vous glanerez permettrons de crafter des objets comme des medikits, cocktails molotovs, etc…

Bip bip bip bipppp (c'est pas le détecteur mais mon rythme cardiaque)
Durée de vie
Le jeu est long, très long, c’est bien me direz-vous… Et non ! C’est justement le gros point noir, puisque le jeu est rythmé toujours de la même manière, au moment où l’on croit que c’est fini, un soucis arrive  (pas d’electricité, porte cassée, etc), forçant a faire des aller-retours dans le vaisseaux. Tout ceci n’apportant franchement rien et qui semble plutôt n’etre qu’une manière pauvre d’augmenter la durée de vie. C’est frustrant, lassant, énervant et ça gâche nettement l’expérience de jeu. Vous aurez entre 15h et 20h de jeu alors que 12h aurez largement suffit.

L'Alien est un peu farceur...
Bref
On a tous les bons éléments d'un bon jeu: des graphismes sympas, une ambiance oppressante qui vous fera (vraiment!) bondir plus d'une fois et un bon gameplay! Le jeu est gâché par sa durée de vie à rallonge… C’est vraiment dommage, à cause de ce dernier point, Alien: Isolation passe d’incontournable a bon jeu. 


15/20
                                       

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1 commentaires:

  1. En tout et pour tout, on a l’impression que le jeu en vaut la peine. :)

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