Critique Les Sept Mercenaires


Synopsis
Rose Creek est un petit patelin peuplé d'honnêtes colons qui travaillent dur. Bartholomew Bogue, un homme d'affaires aux méthodes discutables, entend faire main basse sur l'ensemble des terres de Rose Creek. Les habitants ont le choix entre vendre à bas prix leurs propriétés ou mourir. Mais ils ont décidé de ne pas se laisser faire et engagent sept mercenaires pour les protéger.

Critique
Les Sept Mercenaires est un remake d'un remake des années soixante, c'est ce que j'ai appris en regardant le film avec d'autres blogueurs et journalistes. Je n'ai jamais vu le dit remake et 56 ans plus tard, il y a prescription.
Antoine Fuqua réunit un casting alléchant: Chris Pratt, Ethan Hawke, Vincent D'Onofrio,  les moins connus Byung-Hun Lee, Manuel Garcia-Rulfo, Martin Sensmeier mené par un Denzel Washington résolument en pleine forme. Peter Sarsgaard joue les méchants mais peine à convaincre d'autant plus que son personnage ne se montre pas assez pour inspirer quoique ce soit au spectateur.
Le film se découpe en deux parties: le recrutement des mercenaires et l'affrontement.

Denzel Washington a le droit à une introduction à la Django Unchained (lorsque le Dr. King Schultz se présente comme chasseur de prime).  Sa campagne de recrutement prend pas mal de temps mais n'en reste pas moins nécessaire pour présenter comme il se doit les sept mercenaires. Ils ont tous une personnalité propre assez caricaturale mais auquel on s'attache assez facilement. On a le droit en somme à un mélange des légendes du Far-West concentré en une bande de mercenaires d'élites en tout genre.
Chris Pratt reste dans le même type de personnage que dans les Gardiens de la Galaxie mais ne s'en montre pas moins efficace et drôle pour sortir du lot. Si le charismatique Denzel Washington est mis en avant comme il se doit, je regrette que son ancien frère d'arme de Training Day, Ethan Hawk, ne soit pas plus mis en avant.
Dans la seconde partie, on a le droit à un gunfight de dingue qui dure au moins quarante-cinq minutes. Fuqua montre tout son savoir faire avec une caméra nerveuse à souhait, alternant plans larges et plan serrés. Ça tire dans tous les sens, on voit les sept mercenaires s'en donner chacun leur tour à coeur joie à leur manière. 

Les Sept Mercenaires un bon film de Far-West bourrin assumé qui ne demande pas beaucoup de réflexion. Vous voici averti! Quoiqu'il en soit, son casting et sa réalisation valent le détour en salle assurément.


17/20
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