Ubisoft a fêté ses 30 ans hier au palais Iena. La société a été créée le 6 Mars 1986 par les cinq frères Guillemot. Tout d'abord éditeur pour Electronic Arts ou Lucas Arts, Ubi a sorti son tout premier jeu: Zombi sur Amstrad!
A l'instar de l'industrie du jeux vidéo, on peut dire que la société en a fait du chemin depuis!
Entre photocall et musique, l'ambiance était festive et décontractée. Il s'agissait avant tout de montrer le savoir-faire qu'Ubisoft a acquis au fil des années.
Je suis toujours impressionné de voir tout le travail qu'il y en amont avant même que le moindre artwork soit déssiné. Les jeux font l'objet de recherches poussés sur le terrain. Pour The Division, les devs sont allés faire un tour dans les égoûts!. Tout ceci dans un soucis de réalisme et d'inspiration dans la conception des jeux mais également afin d'être authentique (sur les Assassin's Creed par exemple).
On a eu donc eu ainsi le droit à un véritable voyage à remonter dans le temps qui retrace les sorties majeurs de l'éditeur et des studios. Il était possible de jouer aux tout premier opus de Splinter Cell ou d'Assassin's Creed mais également à King-Kong. On prend un peu un coup de vieux en voyant tout ça.
Fan de Assassin's Creed oblige, je n'ai pas pu m'empêcher de vous prendre une petite photo des costumes du film!
Il y avait plusieurs ateliers divers et variés qui appelaient les visiteurs à jouer leur rôle éphémèrement dans le processus créatif d'un jeux vidéo. On pouvait ainsi doubler une scène de jeux vidéo ou encore se faire scanner en 3D pour se retrouver modéliser à la Watch Dogs 2.
Mais ce qui m'a le plus intéressé, c'est cette carte physique sur laquelle apparaît en temps réel la carte de Far Cry 4. Il est possible de changer des éléments (neige, eau, avant-poste, bases, etc...) en temps réel. En photo, ça ne rend pas très bien mais en vrai c'est assez bluffant.
La technologie s'appelle WOPR (World lOgic PRojector) qui permet de projeter littéralement un monde virtuel sur un support afin de travailler collectivement avec plusieurs studios à travers le monde tout en gardant une vue globale.
Cela reste un prototype. La modularité du support ayant la limite du relief physique, il a été jugé encore trop peu modulable. Peut être que plus tard, on verra un hologramme sortir d'une table comme dans Avatar?
De nombreux souvenirs étaient partagés par les joueurs à travers un livres virtuel dont on tournait les pages avec une Leap! Dans cet état d'esprit, je profite de cet article pour partager mes souvenirs sur les jeux d'Ubisoft.
Mine de rien, ma plus grosse collection de jeux vidéo se concentre sur la série Assassin's Creed. Je pense que vous vous en doutiez un peu depuis le temps.
Mon premier jeu Ubisoft, c'était Ghost Recon mais je ne l'avais pas du tout aimer. A l'époque, il s'agissait d'un FPS mais l'arme n'apparaissait pas sur l'ATH. Ça me plaisait vraiment pas, j'ai rapidement mis le jeu de côté.
Mon deuxième jeu, c'était Splinter Cell d'Ubi Soft! J'ai d'ailleurs toujours le boîtier du jeu. Ce Tom Clancy m'avait appris la patience avec un niveau que j'avais recommencé de nombreuses fois où il ne fallait absolument tuer aucune personne.
Lorsque Assassin's Creed est sortie en 2004, c'était une belle claque créative. Mélangeant Histoire et fîction, c'est un véritable voyage dans le temps que nous offre Ubisoft. Decouvrir Jerusalem, Damas, Acre et Masyaf qui prenaient littéralement vie, c'était quelque chose de jamais vu!
Ubisoft réitére la claque avec Assassin's Creed 2. Le personnage de Ezio est si populaire qu'il a droit à deux autres aventures: Brotberhood et Revemations. Entre Rome et Constantinople, Ezio nous en met plein la vue. J'ai découvert Woodkid au passage.
Assassin's Creed 3 sort en proposant d'incarner un assassin pendant la Revolution Americaine. C'est le moins bon AC pour moi. Il manque d'aventure, la Revolution américaine n'est vu que de trés loin. Les missions sont pas très intéressantes, on passe plus de temps à aller d'un point A à un point B.
AC Unity nous emméne en pleine revolution française. C'est une claque technique et visuel. Les foules sont incroyablement denses et le rendu des batiments est plus détaillé que jamais. La ville modélisée est Paris, j'ai l'impression de voyager dans le temps tout en reconnaissant les rues que j'arpente quotidiennement.
Syndicate nous fait voyager dans Londres industrialisée du XIXéme siècle. J'ai apprécié cet épisode mais il faut reconnaître que le rythme acharné d'une sortie par an rendait l'aventure moins exceptionnelle. Ubi a mis la license au repos pour prendre le temps de développer un jeu qui apportera un véritable renouveau. Personnellement, j'éspère bien que l'on ira en Egypte ou la Rome, périodes peu explorées par les jeux vidéo.
Mais Ubisoft, ce n’est pas que Assassin's Creed, c'est aussi Far Cry. Le premier est sorti avec le studio Crytek. Le 2éme était chiant mais Ubi se rattrape avec le 3 en reprenant les formules qui ont fait le succès du premier à savoir une aventure en pleine île paradisiaque. Le FC 4 réitère la réussite en nous amenant au Nepal. Avec Primal, on passe à la période de la préhistoire. Il n'y a plus grand chose à voir avec la license d'origine mais l'expérience et l'époque atypique en font un jeu à part.
Ubisoft c'est aussi du Tom Clancy's! Je me suis fait tous les Splinter Cell! Mon préféré reste Conviction alliant infiltration et action. Le choix de l'approche est complétement laissé au joueur.
Je me suis mis à Ghost Recon à partir de Advanced Warfighter. Future Soldier était vraiment trippant à jouer dans le même état d'esprit que Splinter Cell Conviction. On sent encore l'impact qu'il a eu dans les jeux d'Ubisoft lorsque l'on voit The Division.
Impossible de ne pas parler de Watch Dogs également qui aura séduit, déçu avec son downgrade. Le jeu n'en reste pas moins une expérience atypique et plaisante. Je suis sûr que le deuxiéme opus qui sort très bientôt saura nous faire plaisir!
Merci Ubi pour ces jeux, de rester à l'écoute des joueurs, de prendre des risques et surtout joyeux anniversaire!
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