[Club 300] Critique Premier Contact

Synopsis
Des vaisseaux surgissant de nul part se positionne aux quatre coins du globes. L'humanité a enfin la réponse à la question: "Sommes nous seuls dans l'univers?". Les Nations réagissent différements à la présence des ovni. Certains sont hostiles, craignant un conflit ouvert que l'humanité ne pourrait gagner. Louise Banks, linguiste renommée, est dépêchée sur place afin d'établir un contact et décrypter au plus vite l'intention des visiteurs venus d'ailleurs.

Critique
Que se passerait-il si l'humanité est amenée à rencontrer une forme de vie extra-terrestre? C'est ce à quoi Denis Villeneuve tente de répondre avec Premier Contact. L'approche est lente, méthodique et très réaliste comme tout bon film de science-fiction. C'est à la fois la force et le talon d'Achille de cette réalisation. Tout est bien construit et posé pour un résultat crédible et sincère. Cela gâche en rythme sur une film d'une durée de deux heures tout de même.
Malgré cela, le réalisateur arrive à garder une tension certaine et palpable tout le long du film.
Le spectateur est amené à tenter lui même de décrypter les intentions des visiteurs. Dommage que le langage soit trop complexe pour que l'on arrive par soit même à traduire ou interpréter le moindre signe. On a le droit à de superbes plans qui laissent songeurs et contemplatifs.

Le scénario dispose d'une double lecture avec la rencontre entre l'humanité et les extra-terrestres et d'une part au niveau du personnage principale Louise Banks qui vie sa propre aventure. Celle-ci est interprétée par une Amy Adams qui n'en finit pas de surprendre. Elle est accompagnée de Jeremy Renner et Forest Whitaker relégués tous les deux au rang de seconds rôles. Ils n'en restent pas moins juste dans leur interprétation. Ajoutez à tout ça un retournement de situation des plus brillants, on a un bon film.

Premier Contact est un bon film de science-fiction comme on en fait plus. Attention, le rythme est particulièrement lent. Les bandes-annonce suggèrent un film d'action. Il n'en n'est rien! On aime ou on aime pas mais voici averti. Pour ma part, j'ai passé un bon moment. Les aficionados du genre y trouveront leur compte au cinéma.


16/20
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