[Club 300] Brimstone malsain en tout point

Synopsis
XIXéme, Liz mène une vie paisible en famille dan l'Ouest américain jusqu'au jour où un prêcheur débarque. Celui-ci en après Liz et il vient de loin...

Critique
Présenté comme un film de type western, Brimstone avait l'air assez prometteur. On est plongé directement dans l'Ouest américain sauvage. Mais c'est loin d'être celui tout édulcoré à la Retour Vers le Futur 3. La photographie est belle mais sombre.
Le film se divise en quatre chapitres. Les trois premiers remontent à rebours l'histoire. C'est intelligent car on se pose beaucoup de question sur les personnages. Le personnage de Liz est vraiment bien travaillé. Dakota Fanning se montre véritablement époustouflante et touchante. Elle fait face à un Guy Pearce qui incarne avec ardeur le prêcheur... Et c'est là que ça se gâte!

Brimstone n'hésite pas à montrer dans l'état le plus brut l’ignominie humaine sous toutes ses formes que ce soit physique ou morale. Le prêcheur est un personnage antipathique dés le début. On se questionne sur ses motivations. Au fur et à mesure du film, plus on découvre le personnage plus il repousse les limites de la barbarie et la perversité. Croyez moi vous n'êtes pas au bout de vos surprises. 
En cela Brimstone est une réussite: il ne laisse pas indifférent. Il suscite le dégoût, l'indignation, la colère, le choc...  Le malaise est vraiment palpable mais je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi tout ça? Montrer que les conditions de la femme à l'époque? Les dérives de la croyance? Je ne sais pas quel était le but du réalisateur et scénariste Martin Koolhoven.

Le fait est que même si c'est joué et réalisé avec talent, je vous déconseille d'aller voir Brimstone. Ce n'est pas le cinéma que j'aime. Celui-ci n'apporte rien si ce n'est une vision terriblement sombre de la race humaine. Une épreuve cinématographique de 2h25 tout de même...


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