Critique The Jane Doe Identity

Synopsis
Ça commence par une scène d’homicide sanglante. Trois corps dans une maison d’un couple sans histoire. Et puis au sous-sol un quatrième corps enterré….. Une jeune femme dont la blancheur et la pureté contraste avec la violence inouïe de la mort qui a frappé les trois autres.

Critique
La scène d’introduction est calme, la musique est douce. Puis enchaînement sans transition avec une scène d’autopsie à la morgue familiale des Tilden (père et fils) qui sera le lieu principal de ce huit clos. La musique est à fond et d’un tout autre style.
On change radicalement de ton et d’ambiance. D’entrée, la marque du réalisateur, André Ovredal, est posée: le film sera tout en contraste avec des variations de ton, comme une vague. Les changements de rythme c’est sa marque de fabrique. Il aime particulièrement l’effet que cela provoque sur le spectateur.

Le film se décompose en deux parties: une première partie intrigante centrée sur la découverte du corps de la jeune femme dont personne n’a jamais entendu parler. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Comment est-elle morte ? Et que faisait-elle ensevelie sous terre dans le sous sol de ce couple de personnes âgées si paisible……
Tout l’intérêt du début de l’intrigue repose sur l’autopsie du corps. Ce dernier est particulièrement réaliste, puisque pour la majorité des scènes, c’est une actrice qui interprète le rôle de la morte.
Dès l’examen médical externe du cadavre, père et fils découvre des incohérences. Beaucoup d’éléments sont troublants voire incompréhensibles. L’atmosphère devient inquiétante et électrique. L’examen interne, lui, fera basculer la morgue dans l’angoisse tout comme le spectateur. 

La seconde partie du film est plus axée sur l'épouvante. Ici le changement de ton est flagrant: on bascule du thriller à l’horreur avec une mise en scène résolument plus violente et plus brute. On sent la lenteur et la tension, éléments déterminants pour créer la peur et le suspense à chaque seconde.

The Jane Doe Identity est un film intéressant et beaucoup plus profond qu’il n’y paraît. Il parle des femmes mais aborde également les relations père/fils. Tout cela dans une ambiance old school qui rappelle un certain The Conjuring.


16/20
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