Test LocoRoco Remastered

Petit retour sur LocoRoco Remastered sorti il y a peu sur PS4 et il y a bien longtemps sur PSP (11 ans, ça pique un peu!).


Scénario
C’est le bordel sur la planète des LocoRocos, la planète est entrain d’être envahi par des êtres maléfiques : les Mojas. Votre mission est d’aider ces petites boules jaunes fort sympathiques, à débarrasser le monde de ces envahisseurs pour retrouver la paix et le bonheur.

Graphismes
À la base LocoRoco est un jeu PSP (1ère génération) et le proposer sur une console de salon à l’ère de la 4K peut faire flipper sur le papier mais le contrat est bel et bien rempli du côté graphisme. Cette réussite s’explique par le fait que LocoRoco n’est pas un jeu aux textures exigeantes, c’est un univers en 2D très coloré avec des formes simples qui font tout son charme. L’univers de LocoRoco, c’est comme un petit tableau qu’on prend plaisir à parcourir du début jusqu’à la fin. Pour ma part, ça m’a rappelé mes premiers livres d’enfance que je lisais avant de m’endormir (à l’époque où je me couchais à 20h30).



Jouabilité
Le gameplay est d’une simplicité enfantine, seulement 3 boutons sont utilisés : L1/R1 et O

Vous vous déplacez en inclinant l’écran, ce qui fera avancer ou reculer votre LocoRoco (qui n’est autre qu’une petite boule). Au fur et à mesure que celui-ci engloutira les plantes se trouvant sur son passage, il donnera naissance à d’autres petits LocoRocos. Le but du jeu est d’en avoir le plus possible et de les mener jusqu’à la fin du niveau. Heureusement, pour ne pas en perdre, et aussi résister aux Mojas (des sortes d’araignées), les LocoRocos ont la faculté de fusionner entre eux pour n’en former qu’un seul plutôt costaud (seul la foudre permettra de le rediviser afin de réussir à passer certains passages).
C’est ultra simple niveau jouabilité par contre ça demande de bons réflexes et de la réflexion si on veut récolter tous les bonus et ne pas rater certains passages. La prise en main est quasi immédiate.

Bande-son
L’atout charme du jeu du jeu, je l’ai trouvé excellente dans le sens où elle m’a bien fait délirer. Elle est tout aussi colorée et enfantine que l’aspect visuel du jeu. C’est du « Nyan Cat style », c’est à dire des musiques toutes loufoques, répétitives mais carrément entraînantes !



Durée de vie
Le jeu propose une quarantaine de niveaux, il peut se terminer assez rapidement (4h30 pour moi) si vous ne cherchez pas à récolter tous les Loco ou tous les autres bonus. C’est un jeu à défi, et on n’a pas de mal à revenir en arrière pour essayer de faire des 100 %, car il est vraiment fun et parfois les challenges sont costauds. L’intérêt de récolter aussi le plus possible de bonus est que ça va vous permettre de débloquer des minis jeux plutôt sympa mais qui je pense raviront surtout les plus jeunes. D’ailleurs pour eux (ou pour les vrais fan), ces mini jeux vous permettront d’obtenir des éléments pour construire la plus belle maison de LocoRoco possible. À ce prix là je trouve que la durée de vie est raisonnable.



Bref
LocoRoco est un bon petit ovni dans la gamme vidéoludique actuelle, il contient les ingrédients de base d’un jeu vidéo comme on pouvait en faire avant : un univers propre, une bande son simple et efficace, une prise en main rapide et enfin un challenge pour tous.

Si je pense que le jeu était vraiment parfait pour une console portable, son côté artistique chaleureux ne fait pas tâche sur grand écran.
Les plus jeunes y trouveront leur compte sans problème, ça les occupera un bon bout de temps.
Pour les plus grands, tout dépend de ce que vous aimez et recherchez dans le jeu vidéo. Pour ma part, c’était un bon moment et je m’y suis surpris à y passer autant de temps, il est vraiment addictif.


14/20


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