Critique Rampage - Hors de contrôle

Synopsis
Une expérience dans l'espace tourne mal. Un agent chimique ayant la capacité d'augmenter les capacités physiques et génétiques s'abat sur Terre. Plusieurs animaux sont touchés...
Parmi eux, un gorille intelligent  en captivité éduqué avec bienveillance par le primatologue David Okoye. Les autres sont des animaux sauvages...


Critique
Après une introduction à bord d'une station spatiale franchement réussie, on tombe rapidement dans le film pop-corn. Ce n'est pas vraiment une surprise, j'en attendais ni plus, ni moins. 
Dwayne Johnson joue les gros bras musclés prêt à affronter tous les dangers pour retrouver son meilleur ami gorille et le sauver de cet agent pathogène. La modélisation du primate est d'ailleurs bluffante de réalisme. Il faut dire que derrière, il y a Weta Digital qui était également à la manœuvre sur La Planète des Singes.  C'est donc une modélisation plus que maîtrisée. Pour le loup et le crocodile géants c'est un peu moins bien fichu. Si globalement, il y a bien la volonté de nous en mettre plein les yeux, certains plans font parfois tâches. Il y a quelques problèmes d'échelle également. D'une scène à l'autre, les monstres semblent avoir changer de taille.

Même si je ne m'attendais vraiment pas à grand chose niveau scénario, il y a des moments où l'on se demande vraiment l’intérêt de certaines bifurcations. Joseph Michael Manganiello a droit à une introduction bien badass mais qui ne mène nulle part. On retrouve le charismatique Jeffrey Dean Morgan mais là encore, son personnage est inexistant. C'est dommage parce qu'on aurait aimé les voir prendre une place plus importante aux côtés de Dwayne Johnson qui prend trop de place.


J'ai trouvé Rampage trop sage dans ce qu'il propose. Il aurait du à mon sens jouer à fond la surenchère. A l'arrivée, on a finalement un film convenu qui diverti mais qui s'oublie aussi tôt. A voir une fois au cinéma puisque ce genre de film s'apprécie plus sur le grand écran que sur le petit. Il faut être un amateur du genre bien entendu...


12/20
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