Critique Jurassic World : Le Monde d'après

 

Synopsis

Quatre ans après le drame du manoir Lockwood où les dinosaures se sont échappés dans la nature, le monde vit désormais quotidiennement avec les créatures d'une autre époque. L'existence fragile de l'humanité et sa place dans ce nouveau monde est sur le point de basculer.

Critique

Le monde d'après, ça y est on y est! Les dinosaures partout dans le monde! Un air de film post-apocalyptique mais pourtant la scénariste Emily Carmichael n'a pas choisi cette voix là. On aurait pu s'imaginer une lutte entre les dinosaures et les forces armées par exemple avec des civils pris entre deux feux forcés de se cacher là où ils peuvent face à des dinosaures en masse.
Au lieu de ça, on oublie l'armée portées aux abonnés absents, les dinos sont là point. On vit avec, il y a même des élevages d'herbivores. Même si l'herbivore ici peut retourner retourner un bon gros 4x4 US en deux secondes. Le dino est banalisée et c'est là pour moi l'erreur de ce troisième opus. Les créatures du jurassique sont mises dans une situation où elles n'inspirent plus ni émerveillement ni crainte. De facto, le spectateur est placé dans une position de personne blasée malgré lui.
Et dans cette optique, on a le droit à des scènes de poursuites à la Jason Bourne qui court en essayant d'échapper à un espion sur les toits de Tanger avec des plans qui semblent tout droit réutilisés de la Vengeance dans la peau. Remplacer l'espion par un dino et vous avez l'idée.
Ajoutez à cela le nouveau super pouvoir des personnages qui consistent à tendre la main tel un Jedi du dimanche vers les dinosaures pour les calmer. Cela avait du sens face à des raptors dressés, ici c'est brandit face à tout et n'importe quoi.

Le début du film pose un contexte avec une mise en danger de l'humanité que je me garderai de révéler mais je peux vous dire qu'elle ne vient pas des dinos. Dans une première partie du film, on retrouve les héros de Jurassic World mais aussi de Jurassic Park. On voit ce que chacun devient, il y a les moments de retrouvailles puis le croisement de l'ancienne et la nouvelle génération dans un second temps forcément. Le fan service est très fortement utilisé et rongé jusqu'à la moëlle. Efficace et émouvant au premier Jurassic World, quelque peu lassant au troisième du nom. Même si il y a un côté cool de les voir tous réunis, c'est fait un peu forceps et la multitude des personnages fait que l'on passe très vite finalement de l'un à l'autre et ceci d'autant plus que de nouveaux personnages sont introduits.
Tout est donc très maladroit sur la mise en place du scénario et de la contextualisation. Reste les plans somptueux qui font forcément de Jurassic World : Le Monde d'après un film de cinéma. Les effets spéciaux, il y en a à foison, les dinosaures que vous n'avez jamais vu également. Parce que même si le monde entier en est envahi, on s'arrange pour nous renvoyer dans un parc avec des espèces issues des laboratoires génétiques.

Jurassic World : Le Monde d'après conclue bon grès malgré cette seconde trilogie apportant sont lot d'explications à coup de fan service. Une conclusion maladroite qui casse le caractère épique des dinos. Cela reste un film pop-corn à regarder au cinéma pour profiter correctement du spectacle.

13/20

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