Critique Thor: Love and Thunder

 

Synopsis

Thor en a vécu des moments difficiles entre la mort de son père, de sa mère et de son frère... Il cherche ainsi à trouver la paix et le bonheur. Mais un certain Gorr s'est fixé pour objectif de tuer tous les dieux. Odinson va être ainsi amené à revoir l'ancien grand amour de sa vie: Jane Foster.

Critique

Dernier Avenger de la première génération, Thor en est ainsi à son quatrième film. Disney cherche ainsi à se renouveler en mettant Taika Waititi à la rélisation. Et c'est une franche réussite puisque ce dernier nous offre des scènes avec une photographie particulièrement soignée qui n'est pas sans rappeler par moment un certain 300. Rien que pour cela, Thor: Love and Thunder mérite déjà le détour au cinéma.
Ce quatrième opus voit le retour de Jane Foster, personnage passé sous les radars pendant les légendaires Infinity War et Endgame.

Pour ne pas perdre les nouveaux spectateurs, on revit un peu l'histoire entre le dieu du tonnerre et la scientifique. C'est bien intentionné mais on perd un peu de temps. C'est dommage parce que cela se fait forcément au détriment d'autre chose comme les Gardiens de la Galaxie dont la présence est finalement très anecdotique. Ce qui est vraiment à contre-courant de ce qui avait été teasé en amont dans Endgame.  

Les combats sont cools, la bande-son fort sympathique mais la véritable attraction du film c'est Christian Bale qui offre ici une performance artistique hors norme. Le contraste est d'autant plus impressionnant dans un film du MCU où généralement les acteurs font généralement le job mais sans plus. L'acteur livre un personnage sombre, torturé et touchant à la fois. Thor: Love and Thunder alterne généralement les moments légers avec des scènes second degrés et des moments bien plus sérieux. 

Thor: Love and Thunder arrive à renouveler les aventures du dieu du tonnerre même si on est un peu en dessous de Ragnarok. Mais cette sensation provient surtout du fait que cette phase 4 du MCU semble complètement naviguer à vu. Aucun lien ou cohérence globale entre les films. Si on sentait un teasing générale sur la phase 1,2 et 3, là on ne voit vraiment pas où l'on va. 

16/20

Partager sur Google Plus