Critique Hostiles

Synopsis
1892, le capitaine Joseph Blocker, un vétéran de l'Union, a pour mission d'escorter Yellow Hawk, un chef de tribu Cheyenne du Nouveau-Mexique jusqu'au Montana pour le remettre en liberté. Les deux hommes sont des ennemis jurés mais le trajet est long et périlleux...

Critique
La scène d'introduction d'Hostiles est crue, violente et sans pitié. Elle donne le ton d'un Ouest sauvage et authentique aussi dangereux que beau. Si les scènes d'action viennent donner quelques coups d'adrénaline de temps à autre tout le long du film, le rythme reste assez lent.
Mais c'est ici tout à fait justifié. On découvre au fur et à mesure l'histoire de chaque personnages. Cela les rend attachants, crédibles et authentiques.


Christan Bale joue un capitaine bourru. Il est assez inexpressif mais ça colle bien au personnage qu'il incarne. Il est entouré de Rosamund Pike qui se donne à fond dans un personnage qui monte en puissance. L'actrice montre une fois de plus qu'elle est capable d'afficher une intensité hors normes à l'écran. Wes Studi incarne Yellow Hawk avec un charisme certain.
Ajoutez en rôles secondaires: Ben Foster, Jesse Plemons, Stephen Lang et Timothée Chalamet qui viennent étoffer une casting déjà bien solide.
Tout ce petit monde évolue tout le long du film interagissant les uns avec les autres. La tension est palpable et on prend plaisir à voir évoluer les anciens héros d'une époque révolue que le monde semble avoir oublié. Le réalisateur nous offre quelques plans sublimes nous plongeant dans l'ouest sauvage. Et sur grand écran, c'est un vrai plaisir à voir! Tout cela fait qu'on a vraiment l'impression de voyager avec les protagonistes et de vivre leur périple avec eux, leur souffrance et leurs moments de joie.

Hostiles est un sacré bon western comme on les aime. Le réalisateur et scénariste Scott Cooper arrive à nous offrir des personnages intéressants sous fond d'Amérique sauvage. Une véritable aventure à travers le grand Ouest américain que l'on vit à travers le grand écran. A voir au cinéma.


17/20
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